Pourquoi un musée ?

La nécessité d’un nouveau lieu pour la rencontre de la marque

Manufacture familiale depuis 8 générations et plus de deux-cents ans, Brun de Vian-Tiran s’adressait principalement à des boutiques et des grands magasins, ainsi qu’à de nombreuses marques de luxe et de haute couture. Pierre et Jean-Louis Brun, 7ème et 8ème générations, ont voulu faire de la maison une véritable marque et par conséquent la faire connaître au public. Il fallait pour cela créer un lieu de rencontre.

Il n’était pas possible d’envisager d’ouvrir la manufacture aux visites : les bâtiments datent du début du XIXème siècle et ne peuvent répondre aux normes d’un lieu d’accueil du public.

Une opportunité d’achat providentielle

C’est alors qu’une aile voisine des bâtiments de la manufacture fut mise en vente. Son acquisition permit aux deux dirigeants de lancer un projet qui leur tenait très à cœur : la création d’un musée et d’une boutique, pour concrétiser une véritable rencontre de la marque et de son public.

Un public que la maison bicentenaire entendait élargir en se faisant connaître plus largement et en étant capable de proposer, dans sa première boutique, des créations abordables telles qu’accessoires vestimentaires, sacs, trousses…

Bien que l’histoire de Brun de Vian-Tiran, qui a été fondée sous le Premier Empire, soit très longue et passionnante, l’idée n’était pas de créer un musée historique. Jean-Louis Brun, qui a été œnologue sur trois continents, avait en tête de partager un métier, un savoir-faire, une passion pour les belles matières et les gestes, tout comme cela se fait dans la viticulture. C’est en effet ainsi que se transmet la passion du vin : par la dégustation et par la visite des vignobles et des chais. Il s’agissait donc de faire voir, toucher, entendre… et aimer.

UN PROJET MUSÉOGRAPHIQUE À CONSTRUIRE

Enfin, il s’agissait de créer une boutique exemplaire de la maison, mettant en valeur les univers dans lesquels ces étoffes nous entourent de bien-être : la nuit, la mode et la décoration.

Plus largement, le projet a mobilisé un grand nombre d’entreprises : architecte, artisans, designers pour le musée et pour la boutique, vidéaste, agences de relations presse et de communication… et son financement a été permis par l’accompagnement de BPI-France et du LCL.

Pour partager ce métier en permettant au public de s’y immerger, un appel d’offre a été lancé auprès d’agences muséographiques. C’est l’agence Abaque qui a été retenue pour sa capacité à mettre en œuvre une grande pédagogie, à travers des dispositifs interactifs modernes, mais aussi pour son talent dans la mise en scène de la dimension merveilleuse et onirique du métier. 

PARTAGER ET TRANSMETTRE UN SAVOIR-FAIRE PLUS QUE BICENTENAIRE

La Filaventure, Musée sensoriel des fibres nobles, a ainsi ouvert ses portes en juillet 2018, lancée par un réseau de partenaires tels que Bienvenue en Provence, Provence Escapades, Le Petit Train de l’Isle-sur-la-Sorgue, les Offices de Tourisme de l’Isle-sur-la-Sorgue, Grand Avignon, Marseille, Orange et Luberon-Cœur de Provence, l’appui de l’agence de développement territorial Vaucluse-Provence-Attractivité, le Conseil Régional du Tourisme…

 

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